« La seule chose en notre pouvoir, c’est ce qui se passe dans notre âme : ce que nous pensons et ce que nous décidons… confondre ce qui est en notre pouvoir et ce qui ne l’est pas, ça nous condamne au malheur, on s’angoisse alors que cela ne sert à rien. »
Voilà un bon résumé de cette drôle d’année qui vient de passer, toute en tension, en insécurité, en frustration aussi.
Marie Robert raconte dans « Le voyage de Pénélope », l’histoire d’une jeune femme de 30 ans, un peu perdue après une rupture amoureuse, qui a besoin de partir pour comprendre. Le monde, qui elle est, elle par rapport au monde.
Quoi de mieux que de partir à Ithaque sur les traces de la Pénélope d’Ulysse, mais tout ne va pas se passer comme prévu. Et grâce à Alexandre, Tonia et Théana, la philosophie va entrer dans sa vie pour l’aider à construire la sienne.
D’Athènes à Berlin en passant par Cordoue, Florence et Amsterdam elle va partir à la rencontre des plus grands philosophes parce que « … l’histoire de la philosophie nous concerne tous ! Qu’on y participe. Ce n’est pas un savoir, pas une discipline, c’est un enjeu. »
Il s’agit bien d’un roman, avec quelques ficelles assez faciles, mais l’idée est plutôt bien menée. Même si parfois j’ai regretté que l’histoire l’emporte sur la philosophie (après tout c’est un roman), cela m’a donné envie de lire (ou relire) certains philosophes.
« J’accueille l’inconnu et je vais au coeur de l’expérience. »
Pour bien commencer la nouvelle année qui approche.